Récemment un client de notre cabinet était accusé d’avoir frappé au visage son ex-conjointe suite à une dispute au sujet de leur enfant. Au retour d’une soirée fortement arrosée, la plaignante fortement intoxiquée par l’alcool avait réveillé en pleine nuit notre client en lui reprochant d’avoir échappé leur fille de 5 mois. La plaignante avait été très agressive envers notre client et celui-ci pour se défendre avait donné un coup au visage de son ex-conjointe avec la paume de sa main sur le nez.
Lors du procès, le ministère public nous a offert une absolution conditionnelle en échange d’un plaidoyer de culpabilité puisque la victime hésitait à témoigner contre notre client. Bien qu’il s’agissait d’un facteur aggravant en vertu du Code criminel puisque l’infraction avait eu lieu dans un contexte de violence conjugale, nous avons obtenu une absolution puisque la valeur du plaidoyer de culpabilité de notre client était excessivement importante, car cela évitait un procès à la victime et sa petite fille de 9 ans qui avait été témoin de l’évènement. Notre client a donc évité un casier judiciaire.